Plusieurs milliers d'habitations de 17 communes* des Yvelines sont survolées par les avions et hélicoptères, basés en majorité sur l'aérodrome de Saint-Cyr-l'Ecole.
Ces survols à basse altitude sont dangereux (10 chutes en 10 ans) et entraînent des nuisances sonores très importantes.
Un Arrêté du 10 octobre 1957 (JO du 5/11/1957), précise les hauteurs minima des vols au-dessus du sol en zone habitée :
« pour toute ville de largeur moyenne comprise entre 1200 et 3600 mètres...1000 mètres, pour le survol de toute ville dont la largeur moyenne est supérieure à 3600 mètres... 1500 mètres. »
Une application informatique, accessible à tous, (FlightRadar 24), permet d'enregistrer les données des vols (immatriculation, altitude, heure de vol, coordonnées géographiques des appareils). Cette application permet d'identifier les contrevenants.
Les enregistrements ci-joints d'un échantillon de plus de 160 vols, effectués sur une courte période, démontrent clairement les infractions répétées commises par ces aéronefs.
Ces survols sont dénoncés par de nombreux habitants et associations. Malgré cela les autorités administratives n’exercent pas leurs responsabilités pour faire respecter la loi.
L'aérodrome de Saint-Cyr-l'Ecole est aujourd'hui situé au milieu d'une zone urbaine dense de 100 000 habitants en plein développement. Pour accéder à l'aérodrome ou le quitter, les pilotes sont contraints de survoler les habitations à basse altitude, ce qui les met en infraction.
Les habitants ont le droit au calme, l’administration doit faire respecter la réglementation.
Les municipalités, conscientes des nuisances subies par les habitants, demandent la mise en place de "plages de silence" au cours des week-ends.
* Bailly, Bois-d'Arcy, Elancourt, Fontenay le Fleury, Le Chesnay, Les Clayes sous Bois, Neauphle le Château, Noisy le Roi, Plaisir, Pontchartrain, Rennemoulin, Rocquencourt, Saint-Cyr-l'Ecole, Trappes, Versailles, Villepreux.